L’agrivoltaïsme, un allié pour atténuer l’impact du changement climatique sur les grandes cultures

- Adaptation climatique des grandes cultures : l’agrivoltaïsme protège les cultures contre la chaleur, la sécheresse et d’autres aléas (gel, grêle, vent) en créant un microclimat grâce à l’ombrage des panneaux solaires.
- Résultats mesurés sur le terrain : les expérimentations de TSE montrent une réduction notable du stress hydrique (jusqu’à –57 % pour le soja à Amance) et une baisse de l’évapotranspiration, donc des besoins en eau.
- Bénéfices économiques et durabilité Cette pratique combine production agricole et énergétique, offrant un revenu complémentaire aux agriculteurs tout en renforçant la résilience face au changement climatique.
L’agrivoltaïsme, une solution face aux aléas climatiques
Un levier d’adaptation face à la sécheresse et aux pics de chaleur
D’ici 2050, les projections annoncent une hausse moyenne des températures de +2,7 °C, accompagnée d’épisodes de sécheresse plus fréquents et plus intenses. Les agriculteurs cherchent donc à préserver leurs récoltes et la viabilité économique de leurs exploitations agricoles.
Les priorités : limiter la pression sur laressource en eau, protéger les cultures contre un ensoleillement excessif et les pics de chaleur.
Parmi les solutions explorées, l’agrivoltaïsmese démarque. Souvent associé à l’élevage en plein air, ce modèle démontre également son intérêt pour les cultures. Les plantes bénéficient du microclimat créé parl’ombrage des panneaux solaires, qui modère les excès climatiques.
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Des revenus complémentaires pour sécuriser l’exploitation
En parallèle, cette démarche permet de générer des revenus complémentaires, grâce aux loyers perçus, contribuant à renforcer la stabilité financière des exploitations agricoles sur le long terme.
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Des résultats concrets issus des expérimentations TSE
Des sites pilotes pour mesurer l’impact concret des solutions agrivoltaïques
Depuis 2022,TSE conduit des expérimentationssur quatre sites pilotes situés dans la Somme, le Calvados, la Côte-d’Or et la Haute-Saône. Ces essais démontrent qu’il est possible de combinerproduction agricole, production d’énergie renouvelable, gestion durable de l’eauet viabilité économique à long terme.
Un impact mesuré sur le stress hydrique des cultures
Les panneaux solaires installés au-dessus des cultures jouentun rôle protecteur face aux aléas climatiques: ils atténuent les variations de température supportées par les plantes et limitent leur exposition austress hydrique. Sur le site d’Amance, en Haute-Saône, des relevés effectués en 2022 sur la culture du soja ont mis en évidence une réduction de 57 % des périodes de déficit hydrique au cours du cycle cultural. Des résultats confirmés en 2023 et 2024 sur les autresdémonstrateurs agrivoltaïques.
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Réduction de l’évapotranspiration
Moins de besoin en eau grâce à l’ombrage des panneaux solaires
L’installation depanneaux photovoltaïquesau-dessus des cultures permet également de diminuer les besoins en eau des plantes. Selon une étude menée par l’ADEME, cette consommation en eau peut être réduite jusqu’à 30 %. Un avantage renforcé dans le cas des systèmes mobiles, dont la position verticale maximale permet une répartition homogène de l’eau de pluie sur la parcelle.Sous lacanopée agricole de TSEpar exemple, les températures extrêmes sont atténuées etl’évapotranspiration des plantesest significativement réduite. Dès que la température de l’air dépasse 20°C, un écart thermique notable est observé entre les zones ombragées par lespanneaux solaireset les parcelles exposées en plein champ. Ce différentiel devient particulièrement précieux à partir de 25 °C, seuil à partir duquelle stress thermiqueaffecte directement la culture, notamment au moment du remplissage des grains - une phase décisive pour atteindre les rendements espérés.
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Un microclimat protecteur contre le gel, la grêle et le vent
Une barrière thermique contre les gels printaniers
Les installations agrivoltaïques ne protègent pas seulement des fortes chaleurs : elles limitent également les risques liés aux basses températures. En conservant partiellement la chaleur au niveau du sol lorsque les températures chutent, elles contribuent àréduire le risque de gel printanier.
Une protection face aux intempéries
De plus, la structure physique des panneaux offre une protection supplémentaire contre les intempéries, en jouantun rôle de barrière face à la grêle et au vent.

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